Aujourd’hui, les grandes enseignes des banques françaises se doivent, suite à l’arrivée en force des banques en ligne, et pour ne pas se laisser distancer par l’engouement qu’elles suscitent, de développer leurs propres services sur ces nouveaux moyens de communication entrés dans les habitudes des clients, représentés, en tout premier lieu, par Internet, mais également par les iPhone, et autres iPad.
Voilà donc, près d’un an que BNP Paribas, la première banque française, s’est ouverte à l’univers de ces nouvelles technologies, avec le lancement, le 9 septembre 2009, de La NET Agence, permettant aux internautes de gérer leur compte entièrement en ligne, tout en continuant à pouvoir bénéficier de l’expérience d’un conseiller personnel qui reste joignable, par l’intermédiaire d’une webcam, donnant ainsi la possibilité de dialoguer avec lui, sans avoir à se déplacer, et en l’ayant, tout de même, en face de soi.
Pensant s’adresser à un public relativement jeune, l’enseigne ne cache pas sa surprise d’avoir réussi à attirer une clientèle plus âgée que celle escomptée, et ne cache désormais plus son ambition de devenir la première banque en ligne française, d’ici à 2012, celle-ci se trouvant être, déjà, encouragée par des récompenses décernée par la presse spécialisée, telles que le Label d’Excellence remis par les Dossiers de l’Epargne.
La Société Générale a, elle aussi, concentré ses efforts sur l’adaptation de ses services aux nouvelles technologies, avec la mise au point d’une application iPhone, très bien accueillie par les clients, puisque l’objectif, en termes de téléchargements, attendu à la fin premier semestre 2011, a finalement été dépassé en quelques mois seulement, après un lancement, au mois de juin 2010, réalisé toutefois à grand renfort de publicité.
Bien que cette évolution ait permis à l’enseigne de remarquer que la demande provenant de l’Internet mobile génère plus de trafic que celle passant par la téléphonie classique, certains experts estiment que ces nouveaux dispositifs pourraient menacer, au final, les réseaux d’agences traditionnels, menant par là même à une dégradation de la qualité des prestations, et favorisant également, selon eux, l’apparition, sur le marché français, de banques en ligne étrangères.
Les banques françaises se voient donc contraintes de répondre coûte que coûte aux attentes de leurs clients, qui conçoivent, à présent, les services accessibles depuis leur ordinateur, ou leur téléphone portable, comme un complément indispensable à leur bien-être, car devenu, en quelques années seulement, absolument nécessaires à la bonne gestion de leurs finances. L’essor des banques en ligne ne fait que confirmer ce constat, puisque de plus en plus de Français se sentent vraisemblablement prêts à franchir le pas vers des offres 100 % en ligne, souvent synonymes d’économies, celles-ci affichant généralement des frais extrêmement réduits, du fait notamment d’une infrastructure beaucoup moins lourde, compte tenu de l’absence totale d’agences.
Même si les banques françaises ont quelque peu tardé à se lancer dans l’aventure du tout numérique, elles semblent avoir pris conscience de l’intérêt de ces modes de communication dans leur activité, et sont de plus en plus nombreuses à s’orienter vers ces nouvelles technologies.